Histoire d'un pendentif, ou affaire de famille
Quand tout est calme dans la maison, trop calme, ce n'est pas normal: les enfants sont sûrement en train de faire une bêtise!
Bon c'est vrai que j'ai de la chance, les miens n'en font pas trop mais chut, ça, il ne faut pas leur dire!
Ma curiosité ne tient plus, ni une ni deux je décide d'aller voir ce que cache cette atmosphère trop tranquille.
N°2 s'était emparé de mes P...-it, ces petits bouts de papier de couleur repositionnables, et les découpait consciencieusement en formes diverses et variées. Il y en avait partout!
C'est à la vue de ces chiquettes de papier colorées que m'est venue l'idée de ce pendentif: j'ai moi aussi joué avec les P...-it! Bin oui, quand on aime les bijoux, on ne se refait pas quoi!...
Les projets sur papier, c'est bien beau, mais il a fallu passer à la réalisation. Voici donc en image la petite histoire du pendentif P...-it,:
Découpe des éléments
Les bords sont tranchants et dangereux: ils faut les ébavurer: ils deviennent tout doux et agréables au toucher
Il faut maintenant les souder ensemble. La soudure se fait avec du fondant (pas au chocolat!), et des paillons de soudure (petits morceaux de métal). Le fondant évite au métal de s'oxyder pendant la soudure, et permet aux paillons de fondre plus rapidement.
Pour nettoyer le métal et enlever les traces d'oxydation -parce qu'il y en aura toujours, malgré toutes les précautions prises avec le fondant- il faut le dérocher, c'est à dire le tremper dans une solution très acide (attention aux doigts et aux yeux).
Il est temps de passer aux finitions: ici une patine satinée sur chaque petit carré de métal
Et le voici terminé
Il n'est pas parfait, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
A suivre, dans de prochaines aventures!